Il m’est extrêmement difficile de parler de Onuma Nemon. Il m’est difficile de le faire de la même façon que le silence s’impose si l’on aborde l’œuvre de Fernando Pessoa.
Les deux « personnes » qui me touchent le plus.
Lire des mots que ceux-ci ont mis les uns à la suite des autres n’est jamais pour moi une expérience anodine.
Elle est intime, véritablement, et de l’ordre du débordement, d’une exquise saturation de l’esprit qui se meut toujours plus haut et toujours plus bas, de partout à la fois. Onuma Nemon est au centre d’une cosmologie : c’est bien ça. Elle est faite de mots remplis d’étoiles. Aborder son œuvre équivaut à subir une accélération. Lire la suite