Les quatrième de couverture qui vont suivre veulent faire office de résumé à chacun de ces deux ouvrages.
Dans un premier temps, lisez ce qui suit, histoire de continuer à croire en certains repères.
Après, nous verrons. Lire la suite
Il m’est extrêmement difficile de parler de Onuma Nemon. Il m’est difficile de le faire de la même façon que le silence s’impose si l’on aborde l’œuvre de Fernando Pessoa.
Les deux « personnes » qui me touchent le plus.
Lire des mots que ceux-ci ont mis les uns à la suite des autres n’est jamais pour moi une expérience anodine.
Elle est intime, véritablement, et de l’ordre du débordement, d’une exquise saturation de l’esprit qui se meut toujours plus haut et toujours plus bas, de partout à la fois. Onuma Nemon est au centre d’une cosmologie : c’est bien ça. Elle est faite de mots remplis d’étoiles. Aborder son œuvre équivaut à subir une accélération. Lire la suite
[AVERTISSEMENT : il me semble préférable d’avoir vu le film, ou lu le livre, pour ne pas passer à côté de certains éléments de l’intrigue auxquels je vais faire allusion. Mais après tout, vous êtes seuls juges]
Pour commencer, autant le dire tout de suite, le film de Henry Selick est une très bonne adaptation de la longue nouvelle du même nom de Neil Gaiman, une vraie réussite à tous les points de vue. Je ne rentrerai pas dans le débat de l’adaptation qui “trahirait” le livre, ou pas. Je suis un inconditionnel du travail d’écrivain et de conteur de Gaiman, mais de toutes les façons, il n’existe aucun décret éternel ordonnant de transposer avec exactitude de la littérature à l’écran, ce qui d’ailleurs ne signifie pas grand chose de pertinent. “Oui, mais, je ne l’avais pas imaginé comme cela !” : pauvre choupinet/choupinette découvrant l’altérité.
De toutes les façons, le film d’animation a été réalisé par Henry Selick, mais en étroite collaboration avec Neil Gaiman afin de créer un film au plus près de l’imaginaire de l’écrivain, même si – à mon sens – cette animation est moins angoissante que certains passages du livre. Lire la suite